La Belle de Gaza

Yolande Zauberman filme des femmes transsexuelles chassées de leurs familles, de leurs pays pour certaines, qui trouvent un refuge à Tel-Aviv. Leurs combats est sortir de la prostitution et de la drogue et de vivre pleinement leurs vies de femmes. Une ode à l'altruisme et à la tolérance qui nous fait admirer ces combattantes magnifiques.

Immersion dans le monde nocturne de Gaza, des transexuels, des homosexuels qui ont du mal a faire valoir leurs droits dans un monde musulman... Plus une succession d'interviews qu'un véritable documentaire !!! Des longueurs....

La documentariste Yolande Zauberman ne perd rien de sa radicalité et de ses partis pris formels en s'intéressant aux personnes transgenres de la Palestine à Israël. Construit sur la recherche d'une certaine Nathalie, qui serait venue à pied de Gaza à Tel-Aviv, La Belle de Gaza est entièrement filmé de nuit, au plus près des visages et des expressions de femmes qui apparaissent comme des éclairs ou des flashs dans une ambiance souvent interlope à la limite du glauque. Le commerce des corps reste ainsi le plus répandu des moyens pour subvenir aux besoins.
Souvent exprimés dans un anglais approximatif, comme si la langue originelle, arabe ou hébreu, renvoyait trop au passé, les propos témoignent d'une souffrance et d'une solitude que seule la solidarité entre ces silhouettes fantomatiques permet sans doute d'atténuer.
Documentaire d'abord sociologique à forte teneur humaniste, La Belle de Gaza semble s'inscrire en-dehors de toute réflexion politique. C'est là le seul point faible du projet singulier qui bouscule et sort le spectateur de sa zone de confort, tant sur le fond que dans la forme.

Les personnages de ce documentaire sont extrêmement touchants et nous parlent de leur dure réalité. Le film n'a rien à voir cependant avec Gaza... ce qui trompera certain(e)s spectateurs

Deux films se répondaient au Festival de Cannes "La belle de Gaza" de Yolande Zauberman et "Emilia Perez" de Jacques Audiard.
Yolande Zauberman a ce sens de l'empathie qui lui permet de réaliser des documentaire, troisième de sa trilogie sur les personnes interviewées la nuit. "La belle de Gaza" est un film poignant, hommage à ces femmes transgenres qui se sont réfugiées à Tel Aviv, une oeuvre musicale et de couleurs. À ne pas manquer.