Réalisation :
Justin Pemberton, Thomas Piketty
Genre : Documentaire
Titre original : Capital in the Twenty-First Century
Nationalité : France
Durée : 1h43
Année de production : 2019
Date de sortie (ou ressortie) : 22 juin 2020
Présentation
Le réalisateur donne sa lecture visuelle du traité d'économie de Thomas Piketty. Vendu à plus de trois millions d'exemplaires et plébiscité à travers le monde, l'ouvrage décrypte la répartition des richesses et l'augmentation des inégalités depuis le XIXe siècle. L'économiste remet en cause la relation de Kuznets établie dans les années 1950 qui laissait à penser que le développement économique s'accompagnait mécaniquement d'une baisse des inégalités de revenus. Les inégalités observées en ce début de XXIe siècle sont comparables aux niveaux d'inégalités du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Piketty affirme donc que le capitalisme, s'il n'est pas régulé, génère des inégalités grandissantes.
Le Capital au XXIe siècle : la distribution
Réalisation : Justin Pemberton, Thomas Piketty
Distribution technique : Matthew Metcalfe (scénario), Jean-Benoît Dunckel (musique), Thomas Piketty (scénario original), Justin Pemberton (scénario), Thomas Piketty (scénario)
La musique a été composée par Jean-Benoît Dunckel, qui avait composé auparavant la bande son des films Poissonsexe en 2019, K.O. en 2017, Swagger en 2016 et Swagger en 2016.
Derniers avis sur le film : Le Capital au XXIe siècle
Avis publié par MADDALUNO le 1er août 2020
"Le capital au 21e siècle" film documentaire réalisé par Justin Pemberton et Thomas Piketty raconte l'histoire du capitalisme du 18e siècle avec ses aristocrates jusqu'au 21e siècle avec ses spéculations financières. De manière claire et en s'appuyant sur des images d'archives et des scènes de films de cinéma des spécialistes ils et elles nous expliquent comment le capitalisme a dégénéré ainsi aujourd'hui entre le couple Reagan-Thatcher, l'automatisation des processus de fabrication par les machines, les paradis fiscaux, les impôts directs ou sur les sociétés non recouvrés par des jeux de sociétés écrans. Seuls les chinois semblent avoir eu l'intelligence de conserver des entreprises privées et publiques controlées par l'état. L'avenir économique semble bien triste et sombre. Seule une révolution mondiale des travailleurs pourraient faire changer les choses car la finance règne en maître sur notre monde. A voir.
Avis publié par Aminata le 9 juillet 2020
C’est plus un documentaire sociologique et de science politique que sur l’économie, cela explique ce que Léon Blum appelait la ploutocratie.
L’université de Bologne, si j’ai bonne mémoire, en Italie, avait fait une étude ces 5 dernières années, où ils ont regardé la généalogie de ceux qui exerçaient les pouvoirs tant politique, judiciaire qu’économique, sur les 400 dernières années, c’était les mêmes familles.
C’est bien plus compliqué que le seul rapport personne noire et personne blanche, je ne suis pas certaine que les pauvres gagnent à résumer l’oligarchie ploutocratique française avec de l’ethnocentrisme étatsunien.
Un livre intéressant, dont je ne suis pas la seule à l’avoir lu en ce lieu, j’ai déjà vu des spectateurs le citer : Combattre les inégalités et la pauvreté les États-Unis face à l'Europe - Flammarion 2006.
Ce sont deux universitaires de Harvard qui décortiquent comment les pauvres blancs et noirs s’affrontent, votent pour nuire aux uns et autres et au final permettent à la ploutocratie de se maintenir éternellement au pouvoir sans rien obtenir en échange, juste la déchéance.
La ploutocratie se maintient au pouvoir par la statistique racialiste forçant ainsi au communautarisme où chaque groupe revendique des droits pour lui et non dans l’universalisme constitutionnel français : indivisible, liberté, égalité, fraternité.
Diviser pour mieux régner, ben ça marche !
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
2 avis sur Le Capital au XXIe siècle
Avis publié par MADDALUNO le 1er août 2020
"Le capital au 21e siècle" film documentaire réalisé par Justin Pemberton et Thomas Piketty raconte l'histoire du capitalisme du 18e siècle avec ses aristocrates jusqu'au 21e siècle avec ses spéculations financières. De manière claire et en s'appuyant sur des images d'archives et des scènes de films de cinéma des spécialistes ils et elles nous expliquent comment le capitalisme a dégénéré ainsi aujourd'hui entre le couple Reagan-Thatcher, l'automatisation des processus de fabrication par les machines, les paradis fiscaux, les impôts directs ou sur les sociétés non recouvrés par des jeux de sociétés écrans. Seuls les chinois semblent avoir eu l'intelligence de conserver des entreprises privées et publiques controlées par l'état. L'avenir économique semble bien triste et sombre. Seule une révolution mondiale des travailleurs pourraient faire changer les choses car la finance règne en maître sur notre monde. A voir.
Avis publié par Aminata le 9 juillet 2020
C’est plus un documentaire sociologique et de science politique que sur l’économie, cela explique ce que Léon Blum appelait la ploutocratie.
L’université de Bologne, si j’ai bonne mémoire, en Italie, avait fait une étude ces 5 dernières années, où ils ont regardé la généalogie de ceux qui exerçaient les pouvoirs tant politique, judiciaire qu’économique, sur les 400 dernières années, c’était les mêmes familles.
C’est bien plus compliqué que le seul rapport personne noire et personne blanche, je ne suis pas certaine que les pauvres gagnent à résumer l’oligarchie ploutocratique française avec de l’ethnocentrisme étatsunien.
Un livre intéressant, dont je ne suis pas la seule à l’avoir lu en ce lieu, j’ai déjà vu des spectateurs le citer : Combattre les inégalités et la pauvreté les États-Unis face à l'Europe - Flammarion 2006.
Ce sont deux universitaires de Harvard qui décortiquent comment les pauvres blancs et noirs s’affrontent, votent pour nuire aux uns et autres et au final permettent à la ploutocratie de se maintenir éternellement au pouvoir sans rien obtenir en échange, juste la déchéance.
La ploutocratie se maintient au pouvoir par la statistique racialiste forçant ainsi au communautarisme où chaque groupe revendique des droits pour lui et non dans l’universalisme constitutionnel français : indivisible, liberté, égalité, fraternité.
Diviser pour mieux régner, ben ça marche !
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