Réalisation :
Robert Bahar, Almudena Carracedo
Genre : Documentaire
Titre original : El silencio de otros
Nationalité : Etats-Unis, Espagne
Durée : 1h36
Année de production : 2018
Date de sortie (ou ressortie) : 13 février 2019
Présentation
En 1977, l’Espagne vote la loi d’amnistie générale qui libère les prisonniers politiques mais garantit dans le même temps l’impunité aux tortionnaires du régime franquiste. Ascensión souhaite exhumer les os de son père enterré dans un charnier. José a du mal à admettre que son ancien bourreau habite tout près de chez lui. María se désespère de retrouver son enfant, volé à la naissance. Dans un pays divisé sur la question de la mémoire, des citoyens espagnols, victimes des exactions de la dictature, saisissent la justice à l’étranger, en Argentine, pour rompre le « pacte de l’oubli » et faire condamner les coupables.
Le Silence des autres : la distribution
Réalisation : Robert Bahar, Almudena Carracedo
Distribution technique : Ricardo Acosta (scénario), Leonardo Heiblum (musique), Almudena Carracedo (direction artistique), Robert Bahar (scénario), Jacobo Lieberman (musique), Almudena Carracedo (scénario), Kim Roberts (scénario)
La musique a été composée par Leonardo Heiblum, qui avait composé auparavant la bande son des films Les Oiseaux de passage en 2018, Allende mon grand-père en 2015, Un monstre à mille têtes en 2015 et Rêves d'or en 2013 et Jacobo Lieberman, qui avait composé auparavant la bande son des films Leona en 2018, Allende mon grand-père en 2015, Un monstre à mille têtes en 2015 et Rêves d'or en 2013.
Derniers avis sur le film : Le Silence des autres
Avis publié par Salamandre92 le 6 mai 2019
Ce documentaire évoque une page douloureuse de l'Espagne dont les plaies sont toujours vives 70 ans après. Il montre de nombreux témoignages poignants des descendants devenus âgés qui réclament justice, la récupération des corps de leurs familles fusillés par les franquistes et le jugement des tortionnaires encore en vie.
L'Espagne doit accomplir le devoir de mémoire de son histoire récente, mais une lourde chape de plomb enveloppe cette période aujourd'hui.
Ce que l'on apprend est hallucinant : la guerre civile 1936-1939 n'est pas enseignée dans les écoles ! Que c'est grâce aux armées hitlériennes que le général Franco a renversé le gouvernement républicain élu et durant 40 ans instauré une dictature où l'on torturait et emprisonnait les opposants politiques.
Après la mort de Franco en 1975, le système politico-judiciaire a perduré. En 1977, la loi d'amnistie interdit toute poursuite des acteurs de cette guerre civile de peur que les jeunes générations ne soient informées de ce qui s'est passé.
En vertu de cette loi, les descendants ont dû aller demander justice en Argentine. Cette plainte qui a recueilli des centaines de témoignages est toujours instruite.
Film fort et très émouvant, à voir absolument.
Avis publié par Catherine le 6 mars 2019
La barbarie humaine n’a pas de limite même bien enfouie au fond de la terre et des mémoires pour ne pas laisser de traces. À qui profite le silence et pourquoi ?
Ce témoignage sur le franquisme permettra peut être de mettre la lumière sur ce genocide et rendre justice à tous ceux morts pour la liberté. Ce film est extrêmement émouvant, juste, avec des témoignages poignants et très forts.
J’espère qu’il apportera une nouvelle pierre à l’édifice de la vérité.
Avis publié par Jacques le 1er mars 2019
Superbe film, témoignage du combat contre l'oubli et l'amnistie des crimes du Franquisme.
Émouvant et parfois révoltant. A voir.
Avis publié par Philippe le 21 février 2019
Excellent. Les soubresauts de la loi d'amnistie et la lutte extraordinaire des victimes contre l'impunité des bourreaux, contre l'envie des espagnols d'oublier cette période sinistre, lutte contre le temps qui passe et qui engloutit tout....A voir absolument.
Avis publié par Jack Sparrow le 20 février 2019
Grandiose !
Nous apprenons l’histoire à moindre effort. Une fenêtre sur le franquisme en Espagne, sur une loi aberrante et crapuleuse : une loi de l’oubli.
Elle est votée en 1975 et force la Nation, les victimes à oublier : nous vous ordonnons d’oublier.
Or les victimes veulent justice que leurs bourreaux répondent de leurs actes de : tortures, de viols, de massacres, de vol d’enfant, etc.
La loi interdit même d’en parler en cours d’histoire, elle va jusqu’à effacer de la mémoire, comme si cela n’a jamais existé, cela n’avait pas eu lieu.
Les victimes veulent retrouver les corps de leurs proches, car la loi de l’oubli leur interdit de les rechercher et de les enterrer ; ainsi une route est construite sur un charnier, ailleurs un champ de vignes, etc. Quelque 800 charniers au Royaume d’Espagne foulés par le pied et les voitures des touristes. N’est-ce pas effroyable ?
J’ai pleuré à plusieurs reprises, surtout quand une vieille dame de 88 ans finit par retrouver le corps de son père et pouvoir l’enterrer ; quand un vieil homme de 65 ans qui a été tant torturé quand il avait 22 ans, raconte son histoire et qu’il veut que l’on reconnaisse qu’il était un être humain.
Par contre je ne comprends pas pourquoi, ils n’ont pas saisi la Cour Européenne des Droit de l’Homme, contre le Royaume d’Espagne et cette loi.
5 avis sur Le Silence des autres
Avis publié par Salamandre92 le 6 mai 2019
Ce documentaire évoque une page douloureuse de l'Espagne dont les plaies sont toujours vives 70 ans après. Il montre de nombreux témoignages poignants des descendants devenus âgés qui réclament justice, la récupération des corps de leurs familles fusillés par les franquistes et le jugement des tortionnaires encore en vie.
L'Espagne doit accomplir le devoir de mémoire de son histoire récente, mais une lourde chape de plomb enveloppe cette période aujourd'hui.
Ce que l'on apprend est hallucinant : la guerre civile 1936-1939 n'est pas enseignée dans les écoles ! Que c'est grâce aux armées hitlériennes que le général Franco a renversé le gouvernement républicain élu et durant 40 ans instauré une dictature où l'on torturait et emprisonnait les opposants politiques.
Après la mort de Franco en 1975, le système politico-judiciaire a perduré. En 1977, la loi d'amnistie interdit toute poursuite des acteurs de cette guerre civile de peur que les jeunes générations ne soient informées de ce qui s'est passé.
En vertu de cette loi, les descendants ont dû aller demander justice en Argentine. Cette plainte qui a recueilli des centaines de témoignages est toujours instruite.
Film fort et très émouvant, à voir absolument.
Avis publié par Catherine le 6 mars 2019
La barbarie humaine n’a pas de limite même bien enfouie au fond de la terre et des mémoires pour ne pas laisser de traces. À qui profite le silence et pourquoi ?
Ce témoignage sur le franquisme permettra peut être de mettre la lumière sur ce genocide et rendre justice à tous ceux morts pour la liberté. Ce film est extrêmement émouvant, juste, avec des témoignages poignants et très forts.
J’espère qu’il apportera une nouvelle pierre à l’édifice de la vérité.
Avis publié par Jacques le 1er mars 2019
Superbe film, témoignage du combat contre l'oubli et l'amnistie des crimes du Franquisme.
Émouvant et parfois révoltant. A voir.
Avis publié par Philippe le 21 février 2019
Excellent. Les soubresauts de la loi d'amnistie et la lutte extraordinaire des victimes contre l'impunité des bourreaux, contre l'envie des espagnols d'oublier cette période sinistre, lutte contre le temps qui passe et qui engloutit tout....A voir absolument.
Avis publié par Jack Sparrow le 20 février 2019
Grandiose !
Nous apprenons l’histoire à moindre effort. Une fenêtre sur le franquisme en Espagne, sur une loi aberrante et crapuleuse : une loi de l’oubli.
Elle est votée en 1975 et force la Nation, les victimes à oublier : nous vous ordonnons d’oublier.
Or les victimes veulent justice que leurs bourreaux répondent de leurs actes de : tortures, de viols, de massacres, de vol d’enfant, etc.
La loi interdit même d’en parler en cours d’histoire, elle va jusqu’à effacer de la mémoire, comme si cela n’a jamais existé, cela n’avait pas eu lieu.
Les victimes veulent retrouver les corps de leurs proches, car la loi de l’oubli leur interdit de les rechercher et de les enterrer ; ainsi une route est construite sur un charnier, ailleurs un champ de vignes, etc. Quelque 800 charniers au Royaume d’Espagne foulés par le pied et les voitures des touristes. N’est-ce pas effroyable ?
J’ai pleuré à plusieurs reprises, surtout quand une vieille dame de 88 ans finit par retrouver le corps de son père et pouvoir l’enterrer ; quand un vieil homme de 65 ans qui a été tant torturé quand il avait 22 ans, raconte son histoire et qu’il veut que l’on reconnaisse qu’il était un être humain.
Par contre je ne comprends pas pourquoi, ils n’ont pas saisi la Cour Européenne des Droit de l’Homme, contre le Royaume d’Espagne et cette loi.
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