Requiem for a Dream

Sara Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère juive, veuve et fantasque, elle vit dans l’espoir obsessionnel d’être un jour invitée sur le plateau de son émission de télévision préférée. C’est dans cette perspective qu’elle suit un régime draconien, afin d’entrer dans la robe qu’elle portera, lorsque le grand soir sera venu. Son fils Harry est en proie à une dépendance à la drogue. Avec sa petite amie Marianne et son copain Tyrone, ils noient leur quotidien dans des paradis artificiels. En quête d’une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus, dans l’angoisse et l’auto-destruction…

Après le succès inattendu de Pi, son premier long-métrage financé par des donations de ses proches, Darren Aronofsky confirme deux ans plus tard, en 2000, avec Requiem for a Dream. « C'est un film sans concession. Je l’ai voulu ainsi, afin de bousculer le public, le sortir de sa torpeur. Le livre d’Hubert Selby Jr entreprenait déjà cette démarche. J’ai souhaité l’adapter, car il me permettait de plonger dans une histoire de dégradation mentale comme je n’en avais jamais vuE au cinéma », détaille Darren Aronofsky. Le film ressort en salles dans une version restaurée à l'occasion du 25e anniversaire de sa première présentation au Festival de Cannes.