Se souvenir d'une ville

De Jean-Gabriel Périot (2023)
Cinémas Documentaire 1h48

Réalisation : Jean-Gabriel Périot
Genre : Documentaire
Nationalité : Suisse, France
Langue de tournage : Français
Durée : 1h48
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 13 novembre 2024
Distributeur : Jour2fête

Présentation

Pendant quatre ans, les habitants de la ville de Sarajevo ont résisté, survécu et se sont bricolé un quotidien malgré les bombes et les privations. Sur le front ou à l'arrière, de jeunes cinéastes mobilisés se sont mis à filmer. Des images pour témoigner, sauvegarder des moments de leurs vies ou simplement se distraire et échapper à leur vie de soldat. Trente ans après, ils partagent leurs films, leur expérience du siège et leurs questions sur l'avenir.

Lauréat du César du meilleur documentaire en 2023 pour Retour à Reims (Fragments), Jean-Gabriel Périot présente Se souvenir d'une ville, consacré à Sarajevo, 30 ans après son siège. Le cinéaste français s'appuie ici sur des extraits de films réalisés par de jeunes réalisateurs mobilisés à l'époque dans l'armée bosnienne. « Pendant des recherches, j’ai découvert des films qui avaient été produits pendant le siège par des réalisateurs locaux. Ils m’ont semblé traduire avec justesse et force l’état émotionnel des habitants. En lisant les biographies de leurs auteurs, j’ai été frappé par le fait que certains d’entre eux étaient alors très jeunes », explique Jean-Gabriel Périot.

Se souvenir d'une ville : la distribution

Réalisation : Jean-Gabriel Périot

Distribution technique : Jean-Gabriel Périot (scénario), Amine Berrada (direction artistique), Amel Đikoli (direction artistique), Denis Gravouil (direction artistique), Augustin Losserand (direction artistique)

Jean-Gabriel Périot a écrit et réalisé Se souvenir d'une ville. Précédemment, Jean-Gabriel Périot a aussi réalisé Retour à Reims (Fragments) en 2021, Nos défaites en 2019, Song for the Jungle en 2018 et De la joie dans ce combat en 2018.

Derniers avis sur le film : Se souvenir d'une ville

Avis publié par Patrick le 13 novembre 2024

Le documentariste Jean-Gabriel Périot - auteur du remarqué Retour à Reims (Fragments) - signe aujourd’hui un nouveau film à la forme singulière. En effet, Se souvenir d’une ville est composé de deux parties. La première est une sorte de compilation de petites vidéos réalisées par des étudiants et des amateurs durant les quatre années du siège de Sarajevo (Avril 1992 à Février 1996) avec la volonté de témoigner de la violence qui s’est abattue sur eux et de la résistance qui s’ensuivit. Dans une deuxième partie, trente ans après, Périot part à la rencontre de ces jeunes gens devenus adultes en les confrontant à leurs travaux d’alors. Avec le recul, porteur de désillusions et de raison, les cinéastes en herbe se montrent à la fois critiques et étrangement nostalgiques d’une époque pleine d’énergie et de folie, justement parce qu’ils savaient à quel point elle pouvait déboucher sur leur propre disparition. À l’heure où les conflits se sont déplacés (parfois de quelques centaines de kilomètres), il n’est jamais inutile de rappeler l’absurdité des guerres et les ravages physiques et mentaux qu’elles entraînent de manière profonde et indélébile.

Paris 3
MK2 Beaubourg
50 rue Rambuteau
Paris 3e
VO
10:30
Paris 5
Espace Saint-Michel
7 place Saint-Michel
Paris 5e
VO
13:05
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1 avis sur Se souvenir d'une ville

Avis publié par Patrick le 13 novembre 2024

Le documentariste Jean-Gabriel Périot - auteur du remarqué Retour à Reims (Fragments) - signe aujourd’hui un nouveau film à la forme singulière. En effet, Se souvenir d’une ville est composé de deux parties. La première est une sorte de compilation de petites vidéos réalisées par des étudiants et des amateurs durant les quatre années du siège de Sarajevo (Avril 1992 à Février 1996) avec la volonté de témoigner de la violence qui s’est abattue sur eux et de la résistance qui s’ensuivit. Dans une deuxième partie, trente ans après, Périot part à la rencontre de ces jeunes gens devenus adultes en les confrontant à leurs travaux d’alors. Avec le recul, porteur de désillusions et de raison, les cinéastes en herbe se montrent à la fois critiques et étrangement nostalgiques d’une époque pleine d’énergie et de folie, justement parce qu’ils savaient à quel point elle pouvait déboucher sur leur propre disparition. À l’heure où les conflits se sont déplacés (parfois de quelques centaines de kilomètres), il n’est jamais inutile de rappeler l’absurdité des guerres et les ravages physiques et mentaux qu’elles entraînent de manière profonde et indélébile.

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