Réalisation :
Brady Corbet
Principaux artistes :
Adrien Brody, Felicity Jones, Guy Pearce, Joe Alwyn
Genre : Drame
Nationalité : Etats-Unis, Royaume-Uni, Hongrie
Langue de tournage : Anglais
Durée : 3h35
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 12 février 2025
Distributeur : Universal
Présentation
Fuyant l’Europe d’après-guerre, l’architecte visionnaire László Tóth arrive en Amérique pour y reconstruire sa vie, sa carrière et le couple qu’il formait avec sa femme Erzsébet, que les fluctuations de frontières et de régimes de l’Europe en guerre ont gravement mis à mal. Livré à lui-même en terre étrangère, László pose ses valises en Pennsylvanie où l’éminent et fortuné industriel Harrison Lee Van Buren reconnaît son talent de bâtisseur. Mais le pouvoir et la postérité ont un lourd coût.
« Le film s’intéresse au parallèle qui existe entre le parcours d’un immigré et celui d’un artiste. Quand un individu ose quelque chose de nouveau, d’audacieux, comme l’institut que László bâtit au cours du film, il est généralement violemment critiqué et discrédité », explique Brady Corbet à propos de The Brutalist, qu'il réalise après sept ans d'élaboration. Un travail reconnu par ses pairs car The Brutalist est nommé dans dix catégories, dont celui du meilleur film, aux Oscars en 2025.
The Brutalist : la distribution
Réalisation : Brady Corbet
Casting : Adrien Brody (László Tóth), Felicity Jones (Erzsébet Tóth), Guy Pearce (Harrison Lee Van Buren Sr.), Joe Alwyn (Harry Lee), Raffey Cassidy (Zsófia), Stacy Martin (Maggie Lee), Emma Laird (Audrey), Isaach de Bankolé (Gordon), Alessandro Nivola (Attila), Michael Epp (Jim Simpson), Jonathan Hyde (Leslie Woodrow), Peter Polycarpou (Michael Hoffman), Maria Sand (Michelle Hoffman), Salvatore Sansone (Orazio), Zephan Hanson Amissah (William, ado), Charlie Esoko (Williams, enfant), Orban Levente (Réfugié hongrois), Vilmányi Benett (Binyamin), Péter Deutsch (Le rabbin Zunz)
Distribution technique : Brady Corbet (scénario), Daniel Blumberg (musique), Lol Crawley (direction artistique), Mona Fastvold (scénario)
Le scénario du film a été écrit par Mona Fastvold, qui avait déjà écrit Nevada en 2019.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Adrien Brody dans Asteroid City (2023) et Blonde (2022) ; Felicity Jones dans Une femme d'exception (2018) et Inferno (2016) et Guy Pearce dans Les Linceuls (2024) et Bloodshot (2020).
Derniers avis sur le film : The Brutalist
Avis publié par Xavier le 18 février 2025
Une grande fresque socio-historico-culturelle certes, mais qui manque cruellement de rythme et pouvait sans aucun doute être réalisée dans un format beaucoup moins fatiguant (2h plutôt que plus de 3h..) et plus confortable (en 2.35 et non en 1.85).
Les thèmes ambitionnés, qui sont pourtant d'un grand intérêt, sont finalement traités assez peu finement. On sent bien que la réalisation a cédé à un inutile voyeurisme que ne compense pas un scénario très verbeux, en décalage avec la prétention intellectuelle de l'œuvre.
Les sujets finissent malheureusement par se succéder et se superposer, jusqu'à un aboutissement en forme d'exposé. Un traitement plus subtil et profond des conflits intérieurs, de la force créatrice, de l'exile et de la prédation aurait sans aucun doute donné plus de puissance et une réelle dimension humaniste au film.
On repart avec le sentiment qu'une certaine forme de grandiloquence esthétique et scénaristique est venue desservir ce qui était au départ une bonne idée cinématographique.
Avis publié par Salles-cinema.com le 14 février 2025
Œuvre monumentale par sa durée et sa thématique - l'arrivée aux États-Unis dans l'après-guerre d'un Juif Hongrois, brillant architecte du Bauhaus -, The Brutalist est un grand film de cinéma. Même si le trait est parfois trop appuyé.
Adrien Brody confirme qu'il est l'un de nos plus grands acteurs.
Avis publié par Remy le 14 février 2025
Oh la la mais qu’est-ce que ça fait plaisir d’enfin voir un film original, puissant, admirablement interprété autour d’un sujet extrêmement rare au cinéma, l’architecture. Alors oui, le film a la durée des grands films mythiques tels « Lawrence d’Arabie » ou « Autant en emporte le vent », mais on ne boude pas son plaisir par l’intrigue très astucieusement menée. No worries on peut se dégourdir les jambes durant les 15 minutes d’ « intermission » qui sont bienvenues car du début à la fin, on se fait plaisir en avançant dans cette histoire qui s’inspire de la vie des architectes géniaux post WW2 comme Marcel Breuer ou Ernó Goldfinger.
On y voit bien aussi toutes les difficultés du métier d’architecte concepteur et créateur d’espaces entre les Maître d’ouvrage (clients finaux souvent inaccessibles, omnipotents et s’autorisant tous les caprices), les Maîtres d’œuvre gérant toutes les parties opérationnelles devant maîtriser un budget toujours serré, mais s’autorisant aussi bien des libertés, les architectes locaux d’exécution bien différents des architectes concepteurs, et enfants les ouvriers, compagnons et autres artisans innombrables sous-traitants indispensables à la réussite finale du projet. Pour moi qui connais un petit peu ce milieu assez atypique, je dois dire que le film est particulièrement réussi, captivant, parfois très brutal et cru, mais toujours intéressant et surprenant. Le film à voir en ce moment.
Avis publié par CHANTAL le 14 février 2025
Certes de belles images, prise de vue cinématographique très maitrisée, lumière intéressante. POINT.
Quelle purge, on s'y ennuie pas totalement, c'est sans saveur, sans force et sans flamme. Adrian Brody à droite fumant, Adrian Brody à gauche fumant ; ce bon acteur à un don pour "faire la gueule".
Guy Pierce toujours excellent dans moult films est très figé et à contre-emploi.
Quant à l'histoire et la narration quel ennui et le couplet sur l'intégration, il est opportuniste (mais en changeant la confession).
Le bouquet final dont je ne déflorerai pas l'artifice… ridicule !!
Deux questions me titillent :
Pourquoi avoir fait une interruption de 15 minutes au milieu du film (le spectateur n'est pas incontinent, il sait se tenir) ?
Pourquoi avoir dans le discours final avoir livré une maxime mal digérée que le réalisateur et le scénariste relisent Cervantes et Goethe...
Avis publié par Claudia le 12 février 2025
Film puissant qui dure 3h36 avec entracte de 15 min. On ne voit pas le temps passer tant on est captivé. Adrien Brody est époustouflant dans une belle mise en scène où les émotions sont fortes et où rien n'est attendu, ni prévisible. Chapeau Brady Corbet !
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5 avis sur The Brutalist
Avis publié par Xavier le 18 février 2025
Une grande fresque socio-historico-culturelle certes, mais qui manque cruellement de rythme et pouvait sans aucun doute être réalisée dans un format beaucoup moins fatiguant (2h plutôt que plus de 3h..) et plus confortable (en 2.35 et non en 1.85).
Les thèmes ambitionnés, qui sont pourtant d'un grand intérêt, sont finalement traités assez peu finement. On sent bien que la réalisation a cédé à un inutile voyeurisme que ne compense pas un scénario très verbeux, en décalage avec la prétention intellectuelle de l'œuvre.
Les sujets finissent malheureusement par se succéder et se superposer, jusqu'à un aboutissement en forme d'exposé. Un traitement plus subtil et profond des conflits intérieurs, de la force créatrice, de l'exile et de la prédation aurait sans aucun doute donné plus de puissance et une réelle dimension humaniste au film.
On repart avec le sentiment qu'une certaine forme de grandiloquence esthétique et scénaristique est venue desservir ce qui était au départ une bonne idée cinématographique.
Avis publié par Salles-cinema.com le 14 février 2025
Œuvre monumentale par sa durée et sa thématique - l'arrivée aux États-Unis dans l'après-guerre d'un Juif Hongrois, brillant architecte du Bauhaus -, The Brutalist est un grand film de cinéma. Même si le trait est parfois trop appuyé.
Adrien Brody confirme qu'il est l'un de nos plus grands acteurs.
Avis publié par Remy le 14 février 2025
Oh la la mais qu’est-ce que ça fait plaisir d’enfin voir un film original, puissant, admirablement interprété autour d’un sujet extrêmement rare au cinéma, l’architecture. Alors oui, le film a la durée des grands films mythiques tels « Lawrence d’Arabie » ou « Autant en emporte le vent », mais on ne boude pas son plaisir par l’intrigue très astucieusement menée. No worries on peut se dégourdir les jambes durant les 15 minutes d’ « intermission » qui sont bienvenues car du début à la fin, on se fait plaisir en avançant dans cette histoire qui s’inspire de la vie des architectes géniaux post WW2 comme Marcel Breuer ou Ernó Goldfinger.
On y voit bien aussi toutes les difficultés du métier d’architecte concepteur et créateur d’espaces entre les Maître d’ouvrage (clients finaux souvent inaccessibles, omnipotents et s’autorisant tous les caprices), les Maîtres d’œuvre gérant toutes les parties opérationnelles devant maîtriser un budget toujours serré, mais s’autorisant aussi bien des libertés, les architectes locaux d’exécution bien différents des architectes concepteurs, et enfants les ouvriers, compagnons et autres artisans innombrables sous-traitants indispensables à la réussite finale du projet. Pour moi qui connais un petit peu ce milieu assez atypique, je dois dire que le film est particulièrement réussi, captivant, parfois très brutal et cru, mais toujours intéressant et surprenant. Le film à voir en ce moment.
Avis publié par CHANTAL le 14 février 2025
Certes de belles images, prise de vue cinématographique très maitrisée, lumière intéressante. POINT.
Quelle purge, on s'y ennuie pas totalement, c'est sans saveur, sans force et sans flamme. Adrian Brody à droite fumant, Adrian Brody à gauche fumant ; ce bon acteur à un don pour "faire la gueule".
Guy Pierce toujours excellent dans moult films est très figé et à contre-emploi.
Quant à l'histoire et la narration quel ennui et le couplet sur l'intégration, il est opportuniste (mais en changeant la confession).
Le bouquet final dont je ne déflorerai pas l'artifice… ridicule !!
Deux questions me titillent :
Pourquoi avoir fait une interruption de 15 minutes au milieu du film (le spectateur n'est pas incontinent, il sait se tenir) ?
Pourquoi avoir dans le discours final avoir livré une maxime mal digérée que le réalisateur et le scénariste relisent Cervantes et Goethe...
Avis publié par Claudia le 12 février 2025
Film puissant qui dure 3h36 avec entracte de 15 min. On ne voit pas le temps passer tant on est captivé. Adrien Brody est époustouflant dans une belle mise en scène où les émotions sont fortes et où rien n'est attendu, ni prévisible. Chapeau Brady Corbet !
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