Une famille

Magnifique de sensibilité et de pudeur, Christine Angot, très à l'écoute avec beaucoup de force et de courage elle s'affronte se confronte, elle prend de la distance avec sa souffrance et trouve de l'apaisement avec les mots ceux d'une fille aimante qui avec beaucoup de douceur lui dit "qu'elle est désolée qui lui soit arrivé ça", Christine par son travail psychique la libère de cette histoire et de ses effets transgénérationnels, un don d'amour... ce film mérite d'être diffusé largement, et qu'il questionne enfin les consciences.

Film de réparation nécessaire, d'utilité publique. Du grand cinéma, où la caméra a le rôle essentiel de témoin qui ne laisse par la place ni à l'inversion classique de la violence. Les mots y sont vrais, crus, parfois durs, et employés dans la plénitude de leur sens pour approcher la vérité de l'inversion des violences. Le crime subi, puis le silence assourdissant des familles et de la société sont d'une violence bien supérieure aux rares mouvements d'humeur des proies des criminels. Les proies ont besoin d'être entendues, elles et non enfermées à nouveau dans le rôle de victime, pire de bonne victime (qui du reste n'est jamais assez "bonne" puisqu'ayant survécu, sa survie la rend un peu suspecte de ne s'être pas assez défendue).
Ce film montre de manière implacable tous les mécanismes d'imposition du silence et de culpabilisation de la proie maintenue dans le rôle de victime.

Boudu (comme dit à Toulouse) que c'est violent ! Quel cran Christine ANGOT de partager avec nous ce documentaire / reportage sur l'inceste que vous avez subi... blessure à vie ! C'est VOUS la VICTIME comme le dit votre avocat. Pour le (les) coupable(s), bien sûr, la meilleure défense, c'est l'attaque ! C'est intime, sincère, les mots sont justes... Vous allez aider d'autres "blessé(e)s" à délier leur langue et accoucher de ces terribles secrets de famille. Merci pour votre témoignage.

Un documentaire intimiste constitué d'interviews ponctuées d'images d'archives avec les principaux membres de famille de Christine Angot dont elle-même, sa belle-mère, sa mère, son père, son mari, son nouveau compagnon et sa fille, pour connaître la façon dont ils perçoivent le viol dont elle a fait l'objet... L'inceste est révélé de façon crue et se perpétue de génération en génération, son père ayant lui même subi des violences sexuelles adolescent....

Je ne suis pas du tout entrée en empathie avec Ch. Angot. Elle manipule son entourage. Elle a recouché avec son père, adulte mariée et mère ! Comment entrer dans son jeu ? "Perversion et paranoïa" voilà le titre que devrait avoir ce documentaire, bien fait par ailleurs.

Un très bon film/documentaire qui est rassérénant car on y apprend qu'en dépit de l'atrocité infligée par son père (à de nombreuses reprises), Christine Angot a réussi à trouver sa voie par la création et l'exorcisation de son terrible mal. C'est passionnant et plutôt musclé lorsque sont filmés des protagonistes qui ne veulent cela pour rien au monde. N'hésitez pas et foncez voir ce bijou de vérité crue.

Christine, j’espère que votre producteur va rétribuer généreusement votre belle-mère. Votre film m’a subjugué, sa présence (la belle-mère) et le décor de son appartement ajoutent beaucoup à la réussite de votre documentaire.
Bien La Musique de Charles Trenet en générique de fin.

Quelle maîtrise de l'émotion ! Un découpage scénaristique d'une intelligence rare. La scène de la rencontre avec sa belle mère est un chef d'oeuvre. Magnifique.

Un film poignant, savamment mis en scène et monté. Christine Angot, en quête de vérité, manie la matière cinématographique avec force. Saluons la dignité de cette auteur meurtrie et de son œuvre.

Un immense merci Christine Angot. Un film nécessaire !

On ne peut pas être écrivain et scénariste. Aucune cohérence dans le récit. Des épisodes qui s'enchevêtrent les uns aux autres. On comprend la douleur de l'auteur, mais son film est mauvais.

Ce film n'est tout simplement pas du cinématographe... C'est tout, c'est une mise trop directe a l'image d'un texte écrit...