Genre :
Art vidéo
Lieu : Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris 14e
Date de début : 8 juin 2024
Date de fin : 8 septembre 2024
Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Fermetures : Lieu fermé le lundi, le 1 janvier, le 25 décembre
Site web : www.fondationcartier.com
Présentation
La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente la première exposition institutionnelle de Matthew Barney en France depuis plus de 10 ans. Les visiteurs pourront ainsi découvrir la dernière installation vidéo de l’artiste américain, aux côtés d’œuvres spécialement créées pour l’occasion. L’exposition comprend également une sélection des premières œuvres vidéo de l'artiste, débutées en 1987 et qui l'a lancé dans son exploration des limites du corps et de la relation entre contrainte et créativité.
Filmée dans le studio de sculpture de Matthew Barney à Long Island City aux États-Unis, l’installation Secondary se compose de cinq vidéos tournées sur un terrain de football américain reconstitué. Pendant 60 minutes, 11 performeurs (dont l'artiste) représentent l’action qui se joue sur le terrain. Cette nouvelle œuvre montre la superposition complexe de la violence réelle et de sa représentation, de même que sa célébration dans l’industrie du divertissement sportif. Le résultat est une étude physique et corporelle qui porte sur chaque élément du jeu, des exercices aux rituels d’avant-match en passant par les moments d’impact et leurs replays diffusés au ralenti.
L'exposition Matthew Barney, Secondary est référencée dans notre rubrique Art contemporain.
Matthew Barney, Secondary : à propos
Né à San Francisco, en Californie et ayant grandi à Boise, dans l’Idaho, Matthew Barney vit et travaille
aujourd’hui à New York. Artiste polymorphe, sa pratique englobe le film, la performance, la sculpture et le dessin. Il est célèbre pour ses longs métrages The Cremaster Cycle (1994-2002), River of Fundament (2014) et Redoubt (2019), ainsi que sa série de vidéos DRAWING RESTRAINT (depuis 1987).
En tant que sculpteur, Barney travaille avec des matériaux tels que la vaseline, le bronze, les polymères
contemporains et, pour la première fois avec Secondary, la terre cuite, afin de créer des objets et des installations intrinsèquement liés à son univers cinématographique.
Derniers avis sur l'exposition : Matthew Barney, Secondary
Avis publié par Eric le 5 septembre 2024
Matthew Barney ne nous a jamais facilité l'accès à son art. Et cette fois encore, il nous surprend avec ce fait dramatique de l'été 1978 sur un terrain de football américain. Certainement très éloigné de notre culture mais qui en dit long sur Barney. Donc oui, il faut se plonger dans les 60 minutes pour comprendre cette chorégraphie, cette violence des corps qui prennent de l'âge dans un New York post apocalyptique. J'espère que nous ne devrons pas attendre plus de 10 ans pour la prochaine exposition. A voir donc pour les plus ouverts !
Avis publié par Geoff le 20 août 2024
Exposition trop courte et sans vraiment d’intéret. Sauf peut-être si vous êtes americains et féru de football. Je déconseille.
Avis publié par marty le 14 juin 2024
Dans son écrin confidentiel de verdure, la Fondation Cartier nous invitait à une expo dont seul Matthew Barney à le secret. Dans une sorte de « Cremaster revival », Barney nous proposait un cycle de cinq vidéos autour de la reconstitution d’un étrange match de la NFL, projetée sur les écrans d’une salle immense dans laquelle règnent les bruits diffus et incongrus de la vidéo de Barney, et dans laquelle le personnel de la fondation se trouve à être plus important en nombre que les rares spectateurs égarés. Les images de ces grands gaillards, en tenue de football américain, déroulent des scènes d’un autre monde. Comme face à la plupart des œuvres de Matthew Barney, les spectateurs semblent perplexes, presque rêveurs, assis, silencieux dans un coin ou debouts, un peu gauches, en essayant de se donner une contenance face à un spectacle qui les dépasse largement. On assiste à la grande parade de la mise en scène artistique contemporaine, mi étonné, mi suspect, celle qui nous plonge dans des abymes d’incompréhension. «c’est intéressant » est probablement la seule phrase qui pourrait nous venir à l’esprit. Mais nous connaissons Matthew Barney, donc nous ne sommes pas surpris.
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Coordonnées du lieu
Fondation Cartier pour l'art contemporain
Adresse : 261 boulevard Raspail 75014 Paris 14eTransports
Bus : Denfert-Rochereau - Arago (38 / N14 / N21 / N122), Denfert-Rochereau - Froidevaux (59 / 88), Denfert-Rochereau (38 / 59 / 64 / 68 / 88 / N14 / N21), Hôpital Saint-Vincent de Paul (38 / N14 / N21), Raspail - Edgar Quinet (68), Denfert-Rochereau - Saint-Jacques (64)
Plan d'accès
261 boulevard Raspail
3 avis sur Matthew Barney, Secondary
Avis publié par Eric le 5 septembre 2024
Matthew Barney ne nous a jamais facilité l'accès à son art. Et cette fois encore, il nous surprend avec ce fait dramatique de l'été 1978 sur un terrain de football américain. Certainement très éloigné de notre culture mais qui en dit long sur Barney. Donc oui, il faut se plonger dans les 60 minutes pour comprendre cette chorégraphie, cette violence des corps qui prennent de l'âge dans un New York post apocalyptique. J'espère que nous ne devrons pas attendre plus de 10 ans pour la prochaine exposition. A voir donc pour les plus ouverts !
Avis publié par Geoff le 20 août 2024
Exposition trop courte et sans vraiment d’intéret. Sauf peut-être si vous êtes americains et féru de football. Je déconseille.
Avis publié par marty le 14 juin 2024
Dans son écrin confidentiel de verdure, la Fondation Cartier nous invitait à une expo dont seul Matthew Barney à le secret. Dans une sorte de « Cremaster revival », Barney nous proposait un cycle de cinq vidéos autour de la reconstitution d’un étrange match de la NFL, projetée sur les écrans d’une salle immense dans laquelle règnent les bruits diffus et incongrus de la vidéo de Barney, et dans laquelle le personnel de la fondation se trouve à être plus important en nombre que les rares spectateurs égarés. Les images de ces grands gaillards, en tenue de football américain, déroulent des scènes d’un autre monde. Comme face à la plupart des œuvres de Matthew Barney, les spectateurs semblent perplexes, presque rêveurs, assis, silencieux dans un coin ou debouts, un peu gauches, en essayant de se donner une contenance face à un spectacle qui les dépasse largement. On assiste à la grande parade de la mise en scène artistique contemporaine, mi étonné, mi suspect, celle qui nous plonge dans des abymes d’incompréhension. «c’est intéressant » est probablement la seule phrase qui pourrait nous venir à l’esprit. Mais nous connaissons Matthew Barney, donc nous ne sommes pas surpris.
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