Julia Margaret Cameron, Capturer la beauté

Musées, Expositions Photographie Choix de la rédaction

Lieu : Jeu de Paume Paris, Paris 1er
Date de début : 10 octobre 2023
Date de fin : 28 janvier 2024

Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Fermetures : Lieu fermé le 1 janvier, le 1 mai, le 14 juillet, le 25 décembre
Site web : www.jeudepaume.org

Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels : présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique.

Présentation

Hommage à Julia Margaret Cameron (1815-1879), pionnière du portrait photographique. Le parcours dévoile une centaine de photographies de l'artiste, de ses premières expérimentations aux compositions historiques, littéraires ou allégoriques figuratives, en passant par une galerie de portraits de ses contemporains. Son œuvre, réalisée entre 1864 et 1875, représente une des plus belles illustrations du souffle épique des débuts de la photographie.

Si Julia Margaret Cameron montre un intérêt pour la photographie au fil de sa vie, elle se lance véritablement le jour de ses 48 ans, lorsque sa fille aînée lui offre son premier appareil photo. Dès lors, son travail est exclusivement centré sur la figure humaine. Dans sa pratique photographique, très personnelle et si décriée en son temps, elle rejette la précision que s’efforcent d’atteindre ses pairs dans la mise au point et laisse souvent apparentes rayures, bavures et autres traces de son travail sur les négatifs et les épreuves.

L'exposition Julia Margaret Cameron, Capturer la beauté est référencée dans notre rubrique Photographie.

Julia Margaret Cameron, Capturer la beauté : à propos

"J’aspirais à capter toute la beauté qui se présentait devant moi et finalement, cette aspiration a été satisfaite." Julia Margaret Cameron

Il s'agit de la première rétrospective de cette ampleur qui lui est consacrée en France depuis 40 ans. Le parcours est majoritairement constitué d’œuvres de l’artiste issues des collections britanniques du Victoria and Albert Museum. Pour l’étape parisienne de cette exposition, la seule en Europe, elle bénéficie également de prêts exceptionnels de la Bibliothèque nationale de France (BnF), du musée d’Orsay et de la Maison Victor Hugo.

L’exposition du Jeu de Paume est conçue en trois parties. La première section explore les débuts de la photographe avec des œuvres annonçant déjà son style : l’utilisation d’une technique particulière appelée "soft focus" qui consiste à donner un effet de douceur et de flou aux contours. La deuxième partie de l’exposition est consacrée aux portraits, constituant une très grande partie de sa production. Ses références artistiques vont alors de l’iconographie religieuse de la Renaissance italienne à la poésie de ses contemporains victoriens. La troisième et dernière partie réunit des illustrations de scènes bibliques ou thématiques – ses « scènes d’imagination ». Cameron met en scène des personnages et des épisodes de la Bible, de la mythologie classique et d’œuvres littéraires dont celles de Shakespeare, Milton et Tennyson. Des feuillets originaux de l’œuvre autobiographique de Cameron, Annals of My Glass House, sont présentés aux côtés d’objets personnels de l’artiste tels un objectif de son appareil acquis en 1866.

Derniers avis sur l'exposition : Julia Margaret Cameron, Capturer la beauté

Avis publié par marie odile le 17 décembre 2023

Très belle exposition

Avis publié par Fab le 13 novembre 2023

Très belle exposition, scénographie très agréable. J’ai beaucoup aimé le travail de cette photographe. Les regards de ses modèles, la mise en scène, la lumière. Une exposition à voir.

Avis publié par Emmanuel le 5 novembre 2023

A voir = belle exposition que de découvrir les clichés de cette" pionnière" passionnée de la photographie (1864 !!).
E. Q

Avis publié par Karine le 20 octobre 2023

Superbe expo. Rien d’étonnant à cela : la programmation du Jeu de Paume est formidable. J’y vais à chaque fois les yeux fermés. Façon de parler… leurs expositions perdraient quelque peu en intérêt avec les yeux clos. Ce musée a le chic pour nous faire découvrir des photographes très différents, de toutes époques et de tous styles. Il ne m’est jamais arrivé d’en ressortir en regrettant d’avoir fait le déplacement, d’autant qu’il y a deux expositions (très) différentes en même temps. Si l’une ne nous plaît pas, on peut toujours se tourner vers l’autre.

Je ne connaissais pas l’artiste exposée en ce moment. Julia Margaret Cameron est une pionnière. Issue de la upper class anglaise de la seconde moitié du XIXe siècle, elle s’est lancée dans la photographie à 48 ans. Elle s’est surtout consacrée au portrait et à des mises en scène photographiques, adaptations de scènes bibliques ou littéraires. Des “scènes d’imagination” assez perchées, comme ce diptyque “Les Cinq Vierges sages” et “Les Cinq Vierges folles, qui vaut son pesant de cacahuètes. Mais ce qui ressort surtout, c’est la grande délicatesse de ses portraits, surtout ceux d’enfants et de jeunes femmes. L’effet sépia et les images un peu floues, à cause des pauses longues, ajoutent encore au côté éthéré (sans la glauquerie d’un David Hamilton). Quant aux hommes, ils ont tous plus ou moins la même tronche de patriarches barbus et revêches (avis personnel). Mais bon, ça devait être le style de l’époque.

Avis publié par SA le 14 octobre 2023

Exposition très intéressante et fort instructive sur cette artiste femme à découvrir. De très beaux portraits très intimistes et mis en scène de manière théâtrale fort judicieux pour en capter les émotions de ses modèles, issus de son entourage familial pour la plupart. J’ai beaucoup appris car le parcours de visite est bien organisé et les cartels d’explications sont éclairants pour en saisir l’intention cette photographe. Merci au Jeu de Paume pour ce choix de programmation judicieux.

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Coordonnées du lieu

Jeu de Paume Paris

Adresse : 1 place de la Concorde 75001 Paris 1er

Transports

Métro : Concorde (1 / 8 / 12)
Bus : Concorde Royale (42 / 45 / 84 / 94), Concorde - Cours la Reine (42 / 73 / N11 / N24), Assemblée Nationale (63 / 73 / 83 / 84 / 87 / 94 / N01 / N02), Concorde (42 / 45 / 72 / 73 / N11 / N24), Concorde - Quai des Tuileries (72 / N11 / N24), Cours la Reine - Chevaux de Marly (72), Concorde - Royale (84 / 94), Pont de la Concorde (87)

Plan d'accès

Jeu de Paume Paris - Paris 1er
1 place de la Concorde

5 avis sur Julia Margaret Cameron, Capturer la beauté

Avis publié par marie odile le 17 décembre 2023

Très belle exposition

Avis publié par Fab le 13 novembre 2023

Très belle exposition, scénographie très agréable. J’ai beaucoup aimé le travail de cette photographe. Les regards de ses modèles, la mise en scène, la lumière. Une exposition à voir.

Avis publié par Emmanuel le 5 novembre 2023

A voir = belle exposition que de découvrir les clichés de cette" pionnière" passionnée de la photographie (1864 !!).
E. Q

Avis publié par Karine le 20 octobre 2023

Superbe expo. Rien d’étonnant à cela : la programmation du Jeu de Paume est formidable. J’y vais à chaque fois les yeux fermés. Façon de parler… leurs expositions perdraient quelque peu en intérêt avec les yeux clos. Ce musée a le chic pour nous faire découvrir des photographes très différents, de toutes époques et de tous styles. Il ne m’est jamais arrivé d’en ressortir en regrettant d’avoir fait le déplacement, d’autant qu’il y a deux expositions (très) différentes en même temps. Si l’une ne nous plaît pas, on peut toujours se tourner vers l’autre.

Je ne connaissais pas l’artiste exposée en ce moment. Julia Margaret Cameron est une pionnière. Issue de la upper class anglaise de la seconde moitié du XIXe siècle, elle s’est lancée dans la photographie à 48 ans. Elle s’est surtout consacrée au portrait et à des mises en scène photographiques, adaptations de scènes bibliques ou littéraires. Des “scènes d’imagination” assez perchées, comme ce diptyque “Les Cinq Vierges sages” et “Les Cinq Vierges folles, qui vaut son pesant de cacahuètes. Mais ce qui ressort surtout, c’est la grande délicatesse de ses portraits, surtout ceux d’enfants et de jeunes femmes. L’effet sépia et les images un peu floues, à cause des pauses longues, ajoutent encore au côté éthéré (sans la glauquerie d’un David Hamilton). Quant aux hommes, ils ont tous plus ou moins la même tronche de patriarches barbus et revêches (avis personnel). Mais bon, ça devait être le style de l’époque.

Avis publié par SA le 14 octobre 2023

Exposition très intéressante et fort instructive sur cette artiste femme à découvrir. De très beaux portraits très intimistes et mis en scène de manière théâtrale fort judicieux pour en capter les émotions de ses modèles, issus de son entourage familial pour la plupart. J’ai beaucoup appris car le parcours de visite est bien organisé et les cartels d’explications sont éclairants pour en saisir l’intention cette photographe. Merci au Jeu de Paume pour ce choix de programmation judicieux.

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