Caillebotte, Peindre les hommes

Très belles œuvres un peu gâchées par des descriptions mono thématiques et uniquement rédigées pour prouver que Caillebotte était gay. Pénible surtout la salle des “célibataires” ou le statut marital de chaque portrait est listé. On s’aperçoit en outre qu'il y a des œuvres de Caillebotte présentes dans le musée qui ne sont pas incluses dans le parcours de l’expo car elles ne soutiennent la thèse gay (ce sont des paysages).

Que d'émerveillement face aux œuvres de ce grand artiste.

Belle et riche exposition Caillebotte, alimentée par de nombreux tableaux provenant de collections particulières. Occasion unique de les voir en France.
Indigence absolue des commentaires sur les cartels. Le commissaire d'exposition semble vouloir démontrer à toute force et sur chaque tableau ou presque que l'artiste aurait peut-être, potentiellement, éventuellement, possiblement voire hypothétiquement pu se questionner sur sa sexualité ou son genre. Même si c'est pour admettre un peu plus loin "Ces œuvres, qui ont suscité des interrogations sur la sexualité de l'artiste, dont nous ne savons rien..."
Bref : allez-y pour le plaisir des yeux.

Superbe exposition de ce grand collectionneur et peintre.
A voir absolument.

Trop trop de monde qui rend les chefs d'œuvre inaccessibles.
J'ai bien aimé la chronologie dessin - esquisse (parfois plus belle que l'œuvre même) - œuvre.
Et une nouvelle virée dans une partie ou autre du musée d'Orsay est toujours agréable.

Perspective, lumière, cadrage. Vie intime. La ville sublimée. Au moins un chef d’œuvre par salle.

Analyser l'oeuvre de Caillebotte en la réduisant à un questionnement sur la masculinité est triste. Suggérer de façon peut subtile que ce peintre était un homosexuel qui se cherchait est terriblement réducteur. J'espère que notre époque se souviendra rapidement que les neurones, quand on en a, sont situées dans la boite crânienne et pas entre les jambes.

5 étoiles parce qu'un tel rassemblement d'oeuvre de Caillebotte est admirable. Difficile de s'en dispenser. Évidemment beaucoup trop de monde et surtout beaucoup trop d'audioguides qui font s'agglutiner une masse de spectateurs plusieurs minutes devant quelques oeuvres fermant son accès aux autres. Les expositions événements du Musée d'Orsay deviennent de plus en plus insupportables. Contrairement aux avis exprimés je n'ai pas ressenti cette exposition comme un manifeste pro-homosexuel. J'y ai plutôt vu la démonstration de la modernité de Caillebotte par ses sujets, ses cadrages, ses images du progrès, ses représentations du couple... Charlotte, la compagne de Caillebotte, n'est pas non plus passée sous silence.

Il faut voir l’exposition Caillebotte , d’ailleurs c’est blindé de monde, ne serait-ce que pour être à Orsay et visiter les deux autres expositions qui sont intéressantes et à mon goût bien mieux . Caillebotte le plus classique des impressionnistes , j’ai beaucoup plus apprécié les quelques esquisses qui sont exposées , même le dessin est rigide et ne m’a pas touché, alors effectivement la composition ou le cadrage est intéressant par rapport aux autres peintres de cette époque, mais il me semble qu’elle soit due à la photographie ou pas toujours est-il que cette exposition ne m’aura pas convaincu sur cet artiste.

Très belle exposition nous montrant la bourgeoisie parisienne, l'âme ouvrière, la mode d'une époque et la façon et manière de vivre de cette époque. Quel bel exploit pour avoir rassemblé toutes ces toiles de collections particulières. Un accrochage parfait montrant les esquisses puis la réalité, encore Bravo.

Avec cet accrochage massif de toiles, je m'interroge sur le battage fait autour de ce peintre. Impressionniste, naturaliste... Peut-être mais qui ne parvient pas à égaler la force des ses contemporains. Seuls quelques toiles en extérieur m'ont touché, en particulier celles qui plongent sur leur sujet comme un oeil de caméra avant l'heure. Pour le reste, je reste distant et sans sentiment.

Peu de commentaires sur la qualité de l’artiste et de son œuvre ni sur l’accrochage. En revanche l’insupportable sexualisation des cartels, tel un manifeste de fierté homosexuelle, exaspère. Est-ce indispensable pour admirer et comprendre l’œuvre, même sous l’angle de la thématique de l’exposition?

Expo Caillebotte au musée d’Orsay (Paris)

Il est de bon ton aujourd’hui de s’exclamer, de s’enflammer et de se réjouir en société du génie de Caillebotte en clamant le poncif qui fait savant, selon lequel ce peintre est original parmi ses contemporains impressionnistes dont il était le mécène.

Et si l’on faisait entendre une autre voix ?
Et si l’on osait affirmer qu’il échoue lamentablement avec ses perspectives ? Nombre de ses arrières plans sont minuscules et enfantins par rapport aux portraits du premier plan.
Et si l’on acceptait de dire que ses motifs manquent de nature, d’intensité, de vie, d’âme tout simplement ?
Et si l’on se permettait de remettre en question le parti pris pro-homosexuel de la sélection des œuvres présentées et des commentaires des cartels ? Certes, rien n’est affirmé vu que l’on ne dispose que de suppositions mais on tourne autour du pot par de grossières allusions.
On se moque de la sexualité de Caillebotte ! C’est son œuvre et son talent que l’on est venu voir. À ce titre, l’exposition est une plongée réussie dans le Paris haussmannien. Réaliste. Comme de la photographie. C’est cela Caillebotte, un excellent technicien et metteur en scène.

Le choc, c’est quand vous sortez et que vos pas vous mènent par hasard vers les salles Degas par exemple.
Là, vous êtes saisi par le génie, par l’expression des visages et des regards qui vous pénètrent, intemporels et vivants.

Ah ! La mode !

Somptueuse exposition qui présente toutes les facettes de la création de Caillebotte, grand artiste sincère et généreux. On est émerveillé par ses points de vue et son art consommé de la perspective. Chez lui, on admire une rigueur virtuose d'organisation, un charme de paysage et de mise en scène. C'est vivant et totalement séduisant.

Très belle exposition sur ce fabuleux Caillebotte. Les croquis très précis sont époustouflants car l’on saisit bien la construction de ses figures et de sa peinture. À voir tout simplement.