Genre :
Mode
Lieu : Palais Galliera, Paris 16e
Date de début : 7 mars 2023
Date de fin : 16 juillet 2023
Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Fermetures : Lieu fermé le lundi, le 1 janvier, le 1 mai, le 25 décembre
Site web : www.palaisgalliera.paris.fr
Présentation
À la fois consécration de la mode des années 1990 et charnière vers le nouveau millénaire, l'année 1997 voit l’enchaînement effréné de collections, de défilés et d’événements qui dessinent l’échiquier de la mode tel qu’on le connaît aujourd’hui. Cet impact est tel que l'année 1997 pourrait être considérée comme le lancement de la mode du XXIe siècle. Le parcours chronologique réunit plus de 50 silhouettes issues des collections du Palais Galliera, de prêts de musées, de collectionneurs internationaux et de maisons de mode. Il est enrichi par autant de vidéos et de documents d’archive inédits.
Le magazine Vogue Paris définit la saison haute couture printemps-été 1997 comme le « Big Bang » dont Paris avait besoin pour retrouver sa place de capitale internationale de la mode, dans une période de crise économique et de forte concurrence internationale. L’année 1997 est, en effet, marquée par l’entrée en haute couture de nouveaux créateurs (Jean Paul Gaultier, Thierry Mugler) tandis qu’une nouvelle génération de créateurs britanniques s’empare de la direction de maisons historiques françaises (Alexander McQueen chez Givenchy, John Galliano chez Christian Dior). De jeunes directeurs artistiques alors peu connus émergent... Autant de personnalités à (re)découvrir et qui façonnent encore la mode actuelle.
L'exposition 1997, Fashion Big Bang est référencée dans notre rubrique Architecture / Design / Mode.
1997, Fashion Big Bang : à propos
L'exposition 1997, Fashion Big Bang est organisée en quatre grandes sections.
Les défilés prêt-à-porter, printemps-été 1997
Directeur artistique de Gucci à Milan, Tom Ford pousse l’énergie sexuelle de ses créations au paroxysme avec le G-string, emblème d’une vision hédoniste et décomplexée. Présentées à Paris à un jour d’intervalle, les collections « Stockman » de Martin Margiela et « Body Meets Dress, Dress Meets Body » de Comme des Garçons interrogent la création et l’esthétique du vêtement. Elles questionnent également la notion de corps idéal, alors que les débats sur la chirurgie esthétique et la controverse sur les premiers essais de clonage font rage. Ann Demeulemeester dédie à Patti Smith une collection à l’androgynie assumée qui lui vaudra une reconnaissance internationale. Peu après, Yohji Yamamoto, sensible au renouveau de la haute couture parisienne, rend hommage aux figures majeures de cette discipline à travers un défilé parmi les plus applaudis de la saison.
Les défilés haute couture, printemps-été 1997
De 200 maisons de couture en 1946, elles ne sont plus que quinze en 1996. Pour survivre, cette industrie en déclin aurait besoin, selon la presse, d’« une contre-offensive médiatique ». Celle-ci se produit en juillet 1996, à l’occasion de la recherche du successeur de Gianfranco Ferré à la tête de Christian Dior, qui soulève un intérêt immense et secoue le monde de la mode. Ces rumeurs sans précédent prennent fin en octobre, avec la nomination de John Galliano. Elle sera suivie de celle d’Alexander McQueen chez Givenchy, et l’annonce de leurs premières collections haute couture en janvier 1997. Les deux jeunes créateurs sont rejoints par Jean Paul Gaultier et Thierry Mugler, deux figures du prêt-à-porter des années 1980. Cette semaine de haute couture est la plus médiatisée de la fin du XXe siècle. En pleine mutation, la discipline n’est plus seulement jugée à l’aune de ses lignes et de ses finitions parfaites, mais par l’image et le spectacle qu’elle génère, introduisant une ère nouvelle de présentations spectaculaires retransmises dans le monde entier. Paris est à nouveau l’épicentre de la mode.
Les défilés haute couture, automne-hiver 1997-1998
La saison est galvanisée par les présentations de janvier et par ses nouveaux couturiers. Gianni Versace, alors au faîte de sa gloire, donne le coup d’envoi de la semaine de la haute couture. Le couturier s’est immergé dans deux catalogues d’expositions récentes – Japonisme et mode au palais Galliera (1996) et The Glory of Byzantium au Metropolitan Museum of Art de New York (1997) – pour en extraire les dominantes d’une collection mystique et religieuse. Christian Lacroix fête l’anniversaire des 10 ans de sa maison de couture. L’opulence qu’il professe depuis ses débuts, un temps contestée par le minimalisme du début des années 1990, est revigorée par le virage théâtral que prend la haute couture en 1997. Alexander McQueen, lui, tire les enseignements des mauvaises critiques de sa première collection. Il se détourne du passé de la maison Givenchy et présente un deuxième défilé haute couture introspectif. Terrible et grandiose, il révèle toute l’intensité et la noirceur de sa création. Hommage aux artisans et couturières qu’il admire, il considère désormais la maison Givenchy comme un laboratoire où parfaire ses idées et lancer des recherches pour sa propre marque.
Les défilés prêt-à-porter, printemps-été 1998
À Milan, Donatella Versace succède à son frère et présente une première collection vue par la presse comme le commencement d’une « ère nouvelle ». À Paris, le créateur américain Jeremy Scott triomphe avec sa collection « Rich White Women » qui reflète l’angoisse d’une société face au corps transformé par la chirurgie esthétique et le clonage. Le goût de l’époque pour le passé se traduit par l’avènement d’un romantisme noir, voire gothique, qui imprègne les premières collections d’Olivier Theyskens, de Véronique Branquinho et de Josephus Thimister, nouvelle génération de créateurs formés en Belgique. Elle aussi touchée par la nostalgie. Stella McCartney présente sa première collection pour Chloé et confirme le succès des jeunes talents britanniques nommés à la tête d’importantes maisons parisiennes. Seul directeur artistique français nommé en 1997, Nicolas Ghesquière crée la surprise avec son premier défilé pour Balenciaga composé de silhouettes monacales.
Derniers avis sur l'exposition : 1997, Fashion Big Bang
Avis publié par Viveka le 14 juillet 2023
Si on s'y connait, aucune valeur, que des pièces vues et revues et surtout des grandes maison françaises. Aucun des nombreux petits créateurs qui ont marqué 1997, pas un seul italien. 15 euros perdus.
Avis publié par Joëlle le 9 juin 2023
Exposition intéressante mais entrée trop chère
Ma déception fut grande au vu du prix que l'on paye !! Cela ne mérite pas surtout que l'on n'a pas accès aux expositions permanentes.
Cela aurait dû être notifié à l'achat de nos billets.
Avis publié par Carole le 23 mai 2023
Exposition trop petite de taille.
Avis publié par Justine le 22 mars 2023
On ne mesure pas à quel point l’année 1997, a été vitale pour la haute couture… Grâce à cette exposition, nous voilà renseignés, et c’est très bien fait !
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Coordonnées du lieu
Palais Galliera
Adresse : 10 av. Pierre Ier de Serbie 75016 Paris 16eTransports
Bus : Alma - Marceau (42 / 63 / 72 / 80 / 92), Lübeck (82), Marceau - Pierre 1er de Serbie - Place de Beyrouth (32 / 92), Iéna (32 / 63 / 82), Musée d'Art Moderne - Palais de Tokyo (72)
Plan d'accès
10 av. Pierre Ier de Serbie
4 avis sur 1997, Fashion Big Bang
Avis publié par Viveka le 14 juillet 2023
Si on s'y connait, aucune valeur, que des pièces vues et revues et surtout des grandes maison françaises. Aucun des nombreux petits créateurs qui ont marqué 1997, pas un seul italien. 15 euros perdus.
Avis publié par Joëlle le 9 juin 2023
Exposition intéressante mais entrée trop chère
Ma déception fut grande au vu du prix que l'on paye !! Cela ne mérite pas surtout que l'on n'a pas accès aux expositions permanentes.
Cela aurait dû être notifié à l'achat de nos billets.
Avis publié par Carole le 23 mai 2023
Exposition trop petite de taille.
Avis publié par Justine le 22 mars 2023
On ne mesure pas à quel point l’année 1997, a été vitale pour la haute couture… Grâce à cette exposition, nous voilà renseignés, et c’est très bien fait !
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