Musées, Expositions Art contemporain

Lieu : Palais de Tokyo, Paris 16e
Date de début : 17 octobre 2024
Date de fin : 5 janvier 2025

Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Fermetures : Lieu fermé le mardi, le 1 janvier, le 1 mai, le 25 décembre
Téléphone : 01.81.97.35.88
Site web : www.palaisdetokyo.com

Pour le confort et la santé de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en œuvre par les lieux culturels : présentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique.

Présentation

L'exposition Praesentia (titre polysémique évoquant présence, puissance et protection) propose un panorama du travail de Myriam Mihindou sur les 20 dernières années, incluant de nouvelles productions. Artiste multidisciplinaire, elle s’intéresse particulièrement à la manière dont l’artiste assume des fonctions spirituelles et thérapeutiques mais aussi sociales et politiques de l’art, à travers les gestes, les formes et les matières.

Myriam Mihindou aborde des sujets liés notamment à l’identité, à la mémoire, au langage, au rituel, au vivant, à la condition féminine, à la spiritualité et à l’écologie. Voyageuse et nomade, l’artiste travaille en empathie physique avec des environnements, des situations et des personnes spécifiques, s’attachant à réparer les blessures individuelles et collectives causées par différentes formes d’assujettissement ou de domination.

L'exposition Myriam Mihindou, Praesentia est référencée dans notre rubrique Art contemporain.

Derniers avis sur l'exposition : Myriam Mihindou, Praesentia

Avis publié par Geoffroy le 28 décembre 2024

Très bonne exposition, je ne comprend pas les avis négatifs, les œuvres sont esthétiques et recherchées, bien plus que d’autres expositions que j’ai pu voir. On comprend le message, les œuvres sont touchantes et le message important. En revanche, le manque d’explication des œuvres, comme toujours au Palais de Tokyo, laisse à mon sens un manque de visibilité sur la dimension plus globale des œuvres. Mais ça c’est pour toutes les expositions.

Avis publié par marty le 5 décembre 2024

On ne pourra pas reprocher au Palais de Tokyo d’ignorer les combats contre toutes les formes de domination. C’est un peu le mot d’ordre assumé. Une orientation semble toutefois s’imposer, celui de la femme de la diaspora africaine. Nous l’avons vu avec Malala Andrialavidrazana, nous l’avons également vu lors de l’exposition Tituba. Le Palais de Tokyo nous en dévoile une nouvelle version avec Malala Mihindou. Une fois encore (le regrettera t-on ?) l’art semble avoir pour mission de nous sensibiliser à la souffrance générée par la colonisation et à la place de la femme dans ce contexte, figure exploitée et déracinée. Et cet art-là est censé abréger les souffrances. Soit. L’effort est louable. Le problème c’est que je ne vois pas en quoi il existerait, ni dans les œuvres de Malala Andrialavidrazana, ni dans celles de l’expo Tituba et pas plus chez Malala Mihindou, une quelconque matière à provoquer ce soulagement attendu. Les œuvres, pour la plupart, s’inscrivent dans un conceptualisme abscond sans le moindre rapport apparent avec le sujet. Il y a bien la vidéo « la robe envolée » de 2008 dans laquelle l’artiste est filmée en plan fixe déchirant avec brusquerie plusieurs collants superposés sur sa peau devenue insupportable en nous donnant le sentiment de se sentir étrangère à elle-même. Si l’œuvre a le mérite de rendre la souffrance explicite, je ne vois pas bien en quoi elle opère une quelconque action cathartique. Par ailleurs le registre utilisé est éculé, il fait immédiatement penser à la performance de Marina Abramovic dans « Art must be beautiful », œuvre dans laquelle l’artiste se peigne frénétiquement dans le même esprit que celui utilisé par Myriam Mihindou.

Coordonnées du lieu

Palais de Tokyo

Adresse : 13 avenue du Pdt-Wilson 75016 Paris 16e

Transports

Métro : Iéna (9)
Bus : Lübeck (82), Marceau - Pierre 1er de Serbie - Place de Beyrouth (32 / 92), Albert de Mun (30 / 32 / 63), Iéna (32 / 63 / 82), Musée d'Art Moderne - Palais de Tokyo (72)

Plan d'accès

Palais de Tokyo - Paris 16e
13 avenue du Pdt-Wilson

2 avis sur Myriam Mihindou, Praesentia

Avis publié par Geoffroy le 28 décembre 2024

Très bonne exposition, je ne comprend pas les avis négatifs, les œuvres sont esthétiques et recherchées, bien plus que d’autres expositions que j’ai pu voir. On comprend le message, les œuvres sont touchantes et le message important. En revanche, le manque d’explication des œuvres, comme toujours au Palais de Tokyo, laisse à mon sens un manque de visibilité sur la dimension plus globale des œuvres. Mais ça c’est pour toutes les expositions.

Avis publié par marty le 5 décembre 2024

On ne pourra pas reprocher au Palais de Tokyo d’ignorer les combats contre toutes les formes de domination. C’est un peu le mot d’ordre assumé. Une orientation semble toutefois s’imposer, celui de la femme de la diaspora africaine. Nous l’avons vu avec Malala Andrialavidrazana, nous l’avons également vu lors de l’exposition Tituba. Le Palais de Tokyo nous en dévoile une nouvelle version avec Malala Mihindou. Une fois encore (le regrettera t-on ?) l’art semble avoir pour mission de nous sensibiliser à la souffrance générée par la colonisation et à la place de la femme dans ce contexte, figure exploitée et déracinée. Et cet art-là est censé abréger les souffrances. Soit. L’effort est louable. Le problème c’est que je ne vois pas en quoi il existerait, ni dans les œuvres de Malala Andrialavidrazana, ni dans celles de l’expo Tituba et pas plus chez Malala Mihindou, une quelconque matière à provoquer ce soulagement attendu. Les œuvres, pour la plupart, s’inscrivent dans un conceptualisme abscond sans le moindre rapport apparent avec le sujet. Il y a bien la vidéo « la robe envolée » de 2008 dans laquelle l’artiste est filmée en plan fixe déchirant avec brusquerie plusieurs collants superposés sur sa peau devenue insupportable en nous donnant le sentiment de se sentir étrangère à elle-même. Si l’œuvre a le mérite de rendre la souffrance explicite, je ne vois pas bien en quoi elle opère une quelconque action cathartique. Par ailleurs le registre utilisé est éculé, il fait immédiatement penser à la performance de Marina Abramovic dans « Art must be beautiful », œuvre dans laquelle l’artiste se peigne frénétiquement dans le même esprit que celui utilisé par Myriam Mihindou.

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