Jackson Pollock : les premières années 1934-1947

Des œuvres très belles au début de Pollock. J’y retournerai en semaine si possible pour mieux apprécier. Expo courte, pas bcp de salles mais vaut la peine d’aller visiter l'expo permanente du musée ensuite.

Le choix des oeuvres et leur accrochage dans les deux dernières salles méritent tous les éloges !
Une apothéose amplement méritée pour ce très grand artiste si puissament expressif et inventif !

Superbe exposition ❤️❤️❤️à voir absolument et prenez le temps de voir le solo show de son frère Charles Pollock à la galerie ETC à Paris👍👍👍@lemuseealecole

Surprenantes et diablement intéressantes, toutes ces expos, désormais consacrées à une période précise de la vie d’un artiste. Ce procédé permet de découvrir les influences qui ont structuré le parcours des grands noms de la peinture. C’est donc avec la plus grande attention que l’on peut découvrir dans l’œuvre de Pollock la forte présence de Picasso, de Masson, et de façon générale des surréalistes réfugiés à New York. L’expo nous ballade au travers des plus jeunes années de l’artiste américain, jusqu’en 48, précisément, sachant qu’il décède en 59, on en conclura que cette expo couvre tout de même une bonne partie de sa vie. En se concentrant sur cette première partie de sa production, l'exposition échappe fort heureusement à la folie Greenbergienne et au grand dessin de Castelli, destiné à ravir le leadership artistique à Paris et à prouver, ou du moins à essayer de prouver, la supériorité américaine sur l’art russe. Pour atteindre cet objectif, les drippings de Pollock seront instrumentalisés, utilisés à des fins politiques, un mythe sera construit autour de sa personne pour faire de lui le symbole de l’expressionnisme abstrait et par la même le symbole de la créativité occidentale. L'exposition n'est pas tombée dans ce piège infantile.