Tendances / Dernières actualités cinéma
Quelques jours dans la ville de Marseille où, alors que des immeubles vétustes viennent de s’écrouler, des gestes de solidarité s’organisent dans le quartier. Quelques jours dans la vie de Rosa, qui rencontre l’amour au moment où elle s’interroge sur l’opportunité d’accepter d’être tête de liste à la prochaine élection municipale.
Avec La Passion de Dodin Bouffant, le réalisateur Tran Anh Hung nous invite à un voyage sensoriel délicat, où la gastronomie se révèle être l’intermédiaire entre amour et transmission.
Il fut longtemps la « personnalité préférée des Français ». Et reste pour la postérité « la voix des sans-voix », l’infatigable défenseur des plus démunis. Mort en 2007, l’abbé Pierre se voit enfin consacrer un biopic à sa hauteur, qui embrasse toutes ses facettes et ses combats, éminents et nombreux.
Près de 10 ans après Le vent se lève, le maître incontesté de l'animation japonaise, Hayao Miyazaki, revient avec un nouveau (et ultime ?) projet. Conte épique, fable foisonnante aux multiples strates, ou encore récit intime sur le deuil : Le Garçon et le héron est tout à la fois et bien plus encore.
Sans rien perdre de ses révoltes, partant de l’arrivée de réfugiés syriens dans un village de mineurs sinistré par la mondialisation, le réalisateur britannique choisit, avec son complice Paul Laverty, de mettre l’accent sur le meilleur en l’être humain et tisse un récit sur la solidarité qui fait un bien fou.
Au début des années 1920 dans l’Oklahoma, la tribu Osage devient richissime suite à la découverte de pétrole sur ses terres. Cette richesse suscite la convoitise des blancs, qui intriguent pour les spolier de leurs biens, et finissent par recourir au meurtre.
Vanessa Filho met en images l'inacceptable et signe une œuvre aussi troublante qu'importante.
La scénariste Léa Domenach passe à la réalisation avec un biopic fantasmé et satirique sur l’épouse de Jacques Chirac. Entourée de seconds couteaux aiguisés, Catherine Deneuve se révèle impériale dans le rôle de la première Dame de France.
Après, notamment, Saint Omer et Anatomie d’une chute, Le Procès Goldman vient confirmer la stimulation qu’exerce la mise en scène de la justice sur le cinéma français.
À Cannes, en 2022, le multi récompensé Aki Kaurismäki annonçait sa retraite. Un an plus tard, il y obtient le prix du jury avec ce quatrième volet de sa trilogie (!) du prolétariat, un bijou de comédie romantique autour de petites gens luttant pour s’aimer face à un destin contraire.
Réalisateur incompris, Marc s’enfuit dans les Cévennes pour terminer son film chez sa tante Denise, où il finit par rédiger un livre avec les solutions à tous les problèmes. Les retrouvailles avec Michel Gondry n’auraient pas pu être plus réjouissantes (et mélancoliques).
Adaptation du roman phénomène du même nom de Mizuki Tsujimura (2017), Le Château solitaire dans le miroir offre une vision poétique du spleen adolescent.
Adaptation du journal de la boxeuse professionnelle Keiko Ogasawara, La Beauté du geste est le premier film du réalisateur Sho Miyake à atteindre les salles françaises.
Avec son quatrième long métrage, Justine Triet signe un film de procès qui est, avant tout, une exploration brillante et kaléidoscopique des affres de la conjugalité.
En 31 minutes, ce film parvient à condenser avec maestria l’histoire d’amour contrariée de deux cow-boys que les évènements vont mettre face à un terrible choix.